Black Dog ou Chien noir
Moins sauvage que le loup, mais presque aussi redoutable, le black dog, ainsi nommé car il est essentiellement d'origine anglo-saxonne, sème la terreur auprès de ceux qui le rencontrent en pleine nuit par ses hurlements à la mort, ses yeux luisants et ses crocs acérés. Les descriptions de ce chien redoutable sont assez vagues, car les malheureux qui ont croisé son chemin ont senti aussitôt leurs forces vitales les abandonner, tandis qu'une impression de désespoir et de mort imminente les envahissait. Aussi n'ont-il guère eu la faculté ni le désir de fixer dans leur mémoire les traits de l'effrayant canidé. Certains ont toutefois estimé que le black dog n'était guère plus gros qu'un labrador ; d'autres, en revanche, ont affirmé qu'il était de la taille d'un veau et même d'un kelpie (monstre marin anthropophage prenant l'apparence d'un beau cheval blanc ou gris pommelé).
Les premières apparitions de black dog ont été signalées en Ecosse et en Irlande, avant d'essaimer d'autre contrées.
C'est ainsi qu'on redoute le black dog qui hante les monts d'Ulster, au pays de Galles, ainsi que celui qui erre dans les mont d'Arrée, en Bretagne, où il est une incarnation d'âmes damnées. La bibliothèque de la société de cryptozoologie de Londres abrite une brochure rédigée en 1577 par Abraham Fleming, dans laquelle l'auteur relate les méfaits d'un terrible black dog qui terrorisait les habitants de Bungay, dans le Suffolk, situé à environ 150km de Londres.
Le black dog annonce toujours un sinistre présage, et celui qui le voit mourra dans l'année. Pour échapper à cette fatale prophétie, il faut être accompagné par un descendant de Ean MacEndroe de Loch Ewe, en droe, l'année de la bataille de Culloden (16 avril 1746), libérera en effet une fée qui n'arriverait pas à se dégager du taillis de ronces dans lequel elle s'était imprudemment enfoncée. En remerciement de cette bonne action, la fée conféra à MacEndroe et ses descendants, jusqu'au septième fils du septième fils, une totale immunité contre les pouvoir du black dog. Il suffit donc de se promener avec l'un des heureux membres de la famille MacEndroe pour voir les black dogs s'enfuir sans demander leur reste.
Source : La petite encyclopédie du merveilleux d'Edouard Brasey
Moins sauvage que le loup, mais presque aussi redoutable, le black dog, ainsi nommé car il est essentiellement d'origine anglo-saxonne, sème la terreur auprès de ceux qui le rencontrent en pleine nuit par ses hurlements à la mort, ses yeux luisants et ses crocs acérés. Les descriptions de ce chien redoutable sont assez vagues, car les malheureux qui ont croisé son chemin ont senti aussitôt leurs forces vitales les abandonner, tandis qu'une impression de désespoir et de mort imminente les envahissait. Aussi n'ont-il guère eu la faculté ni le désir de fixer dans leur mémoire les traits de l'effrayant canidé. Certains ont toutefois estimé que le black dog n'était guère plus gros qu'un labrador ; d'autres, en revanche, ont affirmé qu'il était de la taille d'un veau et même d'un kelpie (monstre marin anthropophage prenant l'apparence d'un beau cheval blanc ou gris pommelé).
Les premières apparitions de black dog ont été signalées en Ecosse et en Irlande, avant d'essaimer d'autre contrées.
C'est ainsi qu'on redoute le black dog qui hante les monts d'Ulster, au pays de Galles, ainsi que celui qui erre dans les mont d'Arrée, en Bretagne, où il est une incarnation d'âmes damnées. La bibliothèque de la société de cryptozoologie de Londres abrite une brochure rédigée en 1577 par Abraham Fleming, dans laquelle l'auteur relate les méfaits d'un terrible black dog qui terrorisait les habitants de Bungay, dans le Suffolk, situé à environ 150km de Londres.
Le black dog annonce toujours un sinistre présage, et celui qui le voit mourra dans l'année. Pour échapper à cette fatale prophétie, il faut être accompagné par un descendant de Ean MacEndroe de Loch Ewe, en droe, l'année de la bataille de Culloden (16 avril 1746), libérera en effet une fée qui n'arriverait pas à se dégager du taillis de ronces dans lequel elle s'était imprudemment enfoncée. En remerciement de cette bonne action, la fée conféra à MacEndroe et ses descendants, jusqu'au septième fils du septième fils, une totale immunité contre les pouvoir du black dog. Il suffit donc de se promener avec l'un des heureux membres de la famille MacEndroe pour voir les black dogs s'enfuir sans demander leur reste.
Source : La petite encyclopédie du merveilleux d'Edouard Brasey