Lilith a écrit:Tiens c'est marrant, moi aussi j'ai longtemps refoulé et bridé ma part féminine, dans le sens où j'étais devenue à un moment donné un être froid. Je détestais ressentir des émotions.
Je constate une similitude de point de vue concernant l’attribution sexué de la gestion des émotions. Cela me donne à penser que notre société (puisque nous sommes tous deux issu du même pays) inculque ce regard à ses enfants.
Merci pour ton intervention qui souligne que le rejet de ce que je nomme "part féminine" peut être existant aussi chez les femmes. Je manque d'échange (tout sexe confondu) sur tout cela pour avoir un vrai recul sur ma façon de voir cet aspect de l'être. Merci, vraiment, d’avoir bien voulu participer au débat.
Lilith a écrit:Est ce que tes questions relèvent également de tes orientations sexuelles ou bien, es-tu clair avec toi même à ce niveau là? (si c'est trop indiscret, n'hésite pas à me le dire).
Nous sommes en plein dedans, donc pas de souci pour moi.
Je suis clairement hétéro, dans le sens ou seules les femmes m’attirent sexuellement. Cependant je constate la beauté masculine lorsque je la croise, sans excitation sexuelle, mais elle ne me laisse pas non plus indifférent. Je suis sensible à la beauté du monde, de façon large.
Je ne me sens pas frustré dans ma sexualité, épanouis serais même plutôt le terme, donc pour moi pas d’ambiguïté sur mes orientations sexuelles.
Ce fut, par contre, un long travail personnel de savoir qui je suis et ce que j’aime. Comme tout le monde, je pense. L’aboutissement, pour ce contexte, est une paix intérieure quand je suis seul, et un partage sincère quand je suis avec ma compagne.
Je constate aussi que j'échange sur les sujets spirituels plus facilement avec des hommes homo, et les femmes en général, qu'avec les homme hétéro. J'en revient à ma question d'origine, l'éducation masculine actuelle ferme t'elle les portes à l'ouverture d'esprit dans le domaine des croyances ?
Concernant l’éducation matriarcale, je n’ai aucune référence. J’ai longtemps cru que les femmes étaient plus aptes à diriger, car moins soumise à leur pulsion sexuelle, à leur besoin de domination. Mais c’était à l’époque où j’étais moi-même beaucoup trop soumis aux miennes. Je devais faire un transfert, je pense.