De retour des Balkans, ces terres n'auront jamais fini de me surprendre.
La Bulgarie, dernière perle rare de l'Europe, montagnes encore peuplées de loups et d'ours, lacs et roches, où les vestiges du communisme semblent des ruines antiques d'un monde décapité. Et il y a tant de restes païens, des Kukeri aux allures effrayantes tirés du fond des âges aux Nestinari qui dansent sur des braises.
Puis la Grèce, la presqu'île de Sithonia et ses plages enclavées, avec vue sur le Mont Athos, dernier refuge d'un masculinisme qui peut choquer (tout ce qui est féminin y est interdit, femmes et vaches y compris!!! Par contre les criminels de guerre serbes semblent les bienvenus...). Et puis quelques jours dans un lieu à moi, petit village de pécheurs au calme. C'est là que j'ai improvisé Lughnasadh, au milieu des vagues, et que j'ai fait ma présentation aux Déités : vêtu de ciel et de mer, les yeux rivés sur l'île de Thassos (sanctuaires à Heraklès), sous un soleil de plomb, ne faisant qu'un avec les éléments.
Enfin j'ai quitté les Balkans pour un petit retour, après des années, à Istanbul, la plus éternelle des villes, inchangée, peut-être dotée d'un puissant égrégore. Il y a, à Constantinople, des lieux qui semblent n'apparaître que quand on en besoin, pour ne plus jamais se montrer : ainsi de cette maison de thé, cachée derrière un petit cimetière ottoman, où je me suis rempli les poumons de la fumée délicate d'un narguilé.
Maintenant l'année a repris, je suis ressourcé et m'apprête à affronter le monde avec un foi renforcée ; je n'attends que le prochain été !
J'engage chacun à suivre mes traces, et je peux fournir quelques bonnes adresses à mes frères et sœurs wiccans !
Voyez ceci, cela en dit long sur l'ancienneté des traditions locales:La Bulgarie, dernière perle rare de l'Europe, montagnes encore peuplées de loups et d'ours, lacs et roches, où les vestiges du communisme semblent des ruines antiques d'un monde décapité. Et il y a tant de restes païens, des Kukeri aux allures effrayantes tirés du fond des âges aux Nestinari qui dansent sur des braises.
Puis la Grèce, la presqu'île de Sithonia et ses plages enclavées, avec vue sur le Mont Athos, dernier refuge d'un masculinisme qui peut choquer (tout ce qui est féminin y est interdit, femmes et vaches y compris!!! Par contre les criminels de guerre serbes semblent les bienvenus...). Et puis quelques jours dans un lieu à moi, petit village de pécheurs au calme. C'est là que j'ai improvisé Lughnasadh, au milieu des vagues, et que j'ai fait ma présentation aux Déités : vêtu de ciel et de mer, les yeux rivés sur l'île de Thassos (sanctuaires à Heraklès), sous un soleil de plomb, ne faisant qu'un avec les éléments.
Enfin j'ai quitté les Balkans pour un petit retour, après des années, à Istanbul, la plus éternelle des villes, inchangée, peut-être dotée d'un puissant égrégore. Il y a, à Constantinople, des lieux qui semblent n'apparaître que quand on en besoin, pour ne plus jamais se montrer : ainsi de cette maison de thé, cachée derrière un petit cimetière ottoman, où je me suis rempli les poumons de la fumée délicate d'un narguilé.
Maintenant l'année a repris, je suis ressourcé et m'apprête à affronter le monde avec un foi renforcée ; je n'attends que le prochain été !
J'engage chacun à suivre mes traces, et je peux fournir quelques bonnes adresses à mes frères et sœurs wiccans !
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