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    Sources et fontaines dans le monde gréco-romain

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    Message par Invité Ven 21 Mar 2014 - 5:51

    Sources et fontaines dans le monde gréco-romain


     Sources et fontaines dans le monde gréco-romain Pt132628


    Dans son Histoire naturelle, Pline constatait que « l’eau n’était pas un élément dépourvu de merveilles ». Il est vrai que le jaillissement des sources a posé, pendant longtemps la question de l’origine des eaux qui en sortaient. Mais cette préoccupation ne concernait que les philosophes, savants et autres sages.

     Pour le commun des mortels la source n’était que la manifestation tangible de forces telluriques qui le dépassaient. Bien que Vitruve et Lucrèce aient affirmé le lien qui existait ente les sources et leur impluvium, il faudra attendre la Renaissance pour que l’origine météorique des eaux souterraines soit définitivement admise. A défaut d’explications rationnelles on laisse au légendaire le soin de fournir des images poétiques.

    Sous le régime méditerranéen l’ombre est toujours transparente et les ciels lumineux. Les sources jaillissent à la lumière. Elles ont toutes les apparences de la plus totale bienveillance vis-à-vis de l’homme.

     Il est donc normal qu’on leur affecte une divinité tutélaire aimable, aux intentions favorables. La nature féminine de l’eau impose qu’elle soit de ce sexe, de surcroît jeune, vierge et belle comme l’eau qui jaillit. Si Hésiode ne comptait que quarante fleuves ou cours d’eau divinisés, aucune source antique n’était en déshérence. Aucune n’était vacante. Partout une nymphe habitait les lieux et les protégeait.

     L’image pouvait aussi être inverse. C’est alors la nymphe qui, au terme d’un processus magique, était transformée en fontaine, comme la célèbre égérie. Favorables aux humains ces divinités féminines, conçues à leur image, n’en étaient pas moins soumises à des humeurs inconstantes. Leur colère était toujours à craindre. Aussi des dévotions particulières étaient-elles parfois nécessaires pour maintenir l’harmonie. Dévotions qui dans certains cas pouvaient aller jusqu’à la construction d’un sanctuaire.

     Les romains construiront des nymphées sur la plupart des têtes d’aqueduc. A d’autres moments, les liturgies étaient plus bon enfant et se limitaient à des libations, comme Horace les décrit dans ses odes. Premier exemple de synchrétisme, les innombrables offrandes croyances et ex-voto retrouvés laissent apparaître que la société romaine communiait ici, dans une même dévotion avec la société traditionnelle. Les rivières et les fleuves ne connurent jamais semblables croyances.

    Éloignée de son origine souterraine l’eau semble perdre ses vertus.Nymphes latines, ni fées celtiques, ne se baignent en rivière, mais toujours dans les sources. Pendant les Fontinalia romaines, les fêtes de Fons du 13 octobre, le dieu des fontaines et des puits, on lance des guirlandes fleuries dans les sources et l’on en décore les puits. L’égérie romaine est une source et la nymphe d’une fontaine, amante de Numa Pompilius, second roi de Rome. Les amants ont des rendez-vous nocturnes dans la grotte sacrée où sa maîtresse inspire au roi les textes de lois. Après la mort de Numa, Egérie devient fontaine de ses larmes.

    Fontaines de jouvence et d’immortalité

    Les Grecs enchâssent leurs sources sacrées dans des bassins artificiels élevés à leur jaillissement, autour des représentations de divinités associées. Les mythes romains comme celtiques, offrent tout un répertoire de déesses et de nymphes siégeant dans quelque point d’eau. Le nom des rivières est le même que celui des déesses ; la Seine est la déesse Sequana des Gaulois.

    Des centaines d’ex-voto gallo-romains en bois, découverts à la source de la Seine en 1960, attestent d’une croyance dans les vertus curatives des eaux jaillissant à cet endroit. L’origine éthymologique du nom serait même étrusque. Selon le grec Lucien, au IIème siècle, les mystérieux Seres – quelque part entre l’Inde et le pays des Scythes – vivent jusqu’à l’âge de trois cent ans. Il écrit : « On attribue leur longévité à l’air qu’il y fait, à des particularités du sol, ou encore à leur sobriété. En fait, on prétend que ce peuple ne boit jamais que de l’eau. »

    Source: mes propres recherches!
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    Message par siannan Ven 21 Mar 2014 - 9:10

    les divinités des sources gallo-romaines n'étaient pas toujours féminines, par exemple à Néris-les-bains, la divinité aquatique locale était le dieu Néris.
    l'eau semble étroitement associé à la guérison, on peut y voir un prolongement de ces croyances dans le thermalisme aujourd'hui.

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