Dionée gobe-mouches(Dionaea muscipula)
Genre : Réceptive
Planète : Lune
Élément : Eau
Divinités : Dioné, la mère d'Aphrodite. Vénus-Aphrodite vulgaire.
Pouvoirs : Protection, amour possessif.
Pourquoi cette curieuse plante américaine fut-elle appelée en français comme la mère d'Aphrodite ?
Sans doute parce que Dioné était une mère possessive, une « mère phallique », diraient les freudiens. Amour-attachement. Amour dévorant. Amour empoisonné. L'association d'idées a dû se faire également en anglais, puisque dans cette langue la plante s'appelle Venus’ flytrap : piège à mouches de Vénus.
D'une langue à l'autre, la boucle se ferme : de l'autre côté de l'Atlantique nous retrouvons Vénus-Aphrodite dans ses formes grossières : Pandémos ; Hétaïra ; Callipyge.
La Dionée est donc en quelque sorte la « femme fatale » des plantes.
Cette petite herbe féroce vient des régions marécageuses du sud des États-Unis. L'homme blanc ne la connut qu'assez tard : elle fut découverte par Ellis en 1765, et introduite peu après dans les jardins botaniques européens. Les feuilles, étalées au ras de terre, sont bordées de cils sensibles au moindre contact : qu'un insecte vienne les frôler, la plante se dresse d'un seul coup et emprisonne la victime.
La Dionée absorbe, assimile, digère, et le piège se rouvre après quelques jours, prêt à fonctionner de nouveau.
La Venus’ flytrap est aujourd'hui vendue comme curiosité par beaucoup de pépiniéristes américains.
Source : Scott Cunningham ; Encyclopédie des herbes magiques.1985.
Genre : Réceptive
Planète : Lune
Élément : Eau
Divinités : Dioné, la mère d'Aphrodite. Vénus-Aphrodite vulgaire.
Pouvoirs : Protection, amour possessif.
Pourquoi cette curieuse plante américaine fut-elle appelée en français comme la mère d'Aphrodite ?
Sans doute parce que Dioné était une mère possessive, une « mère phallique », diraient les freudiens. Amour-attachement. Amour dévorant. Amour empoisonné. L'association d'idées a dû se faire également en anglais, puisque dans cette langue la plante s'appelle Venus’ flytrap : piège à mouches de Vénus.
D'une langue à l'autre, la boucle se ferme : de l'autre côté de l'Atlantique nous retrouvons Vénus-Aphrodite dans ses formes grossières : Pandémos ; Hétaïra ; Callipyge.
La Dionée est donc en quelque sorte la « femme fatale » des plantes.
Cette petite herbe féroce vient des régions marécageuses du sud des États-Unis. L'homme blanc ne la connut qu'assez tard : elle fut découverte par Ellis en 1765, et introduite peu après dans les jardins botaniques européens. Les feuilles, étalées au ras de terre, sont bordées de cils sensibles au moindre contact : qu'un insecte vienne les frôler, la plante se dresse d'un seul coup et emprisonne la victime.
La Dionée absorbe, assimile, digère, et le piège se rouvre après quelques jours, prêt à fonctionner de nouveau.
La Venus’ flytrap est aujourd'hui vendue comme curiosité par beaucoup de pépiniéristes américains.
Source : Scott Cunningham ; Encyclopédie des herbes magiques.1985.