Dolphinstandingstonepona a écrit:La vraie question lorsque l'on se sent piégé par le terme "wicca" ou "druidisme" ou je ne sais quoi me semble être surtout : quels aspects me semblent "castrateurs" ou "frustrants" parcequ'au fond si l'on se met dans la situation "d'enfermement dans une étiquette" c'est qu'elle avait, de toutes façons, quelque chose à nous apprendre.
Ou bien que la capacité à se définir par une étiquette permet de trouver des personnes à l'esprit similaire au notre avec qui partagé. Je ne pense pas que la recherche d'apprentissage soit une condition obligatoire (en référence aux termes que j'ai mis en italiques dans la citation) pour ceux qui se cherche une étiquette spirituelle. Bien qu'elle soit courante, j'en conviens.
Merci pour avoir mis en avant que l'étiquette est donnée bien souvent par l'autre. Je n'avais pas fait le rapprochement entre ça et le fait qu'on se définie principalement par le regard de l'autre. Du coup, notre besoin de se positionner spirituellement passe par l'étiquette, puisque une fois en relation avec d'autre pratiquant on peut se reconnaitre dans leurs regards ? Alors l'usage d'étiquette devient une forme de nécessité car elle transforme en base stable, puisque reconnues, ce qui était jusque-là des conjonctures troublantes… A méditer. Merci
Gwiddon a écrit: Aeyos a écrit:Mais pour moi, l'usage d'une étiquette peut facilement devenir un frein à l'évolution personnelle.
Pourrais-tu m'expliquer ce "frein" ? En général on parle au contraire de "voie d'évolution", de développement, d'enseignement, etc.. une voie représente donc une structure qui nous donne des outils pour avancer, apprendre, évoluer dans notre Cheminement, développer notre spiritualité, se connaître soi-même, etc...
Je pense comprendre notre différence de point de vue, corrige moi si je fais fausse route.
Je suis (du verbe suivre) un type d'évolution qui ne s’épanouit pleinement que dans la liberté. Je pense qu'il faut regarder partout, tout remettre en question, et recouper tout ce qu'on apprend. Cette façon de faire n'est pas compatible avec un enseignement initiatique ou remettre en question ce qu'on nous enseigne n'est pas l'objectif. Ou l’on s’épanouit en suivant une voie tracer par d’autre.
Cependant, je ne connais pas la façon d'enseigner druidique, ni dans les courants Wiccan de type initiatique. Alors peut être qu'on encourage à ne pas prendre ce que l'on nous dit pour acquis et à apprendre en parallèle tout ce que l'on peut sur les autres courants spirituels existants puis à confronter ces nouveaux acquis avec les anciens.
Utiliser une voiture nous permet d'aller vite, pour reprendre ta comparaison, mais la ballade à pied nous permet d'étudier la constitution du chemin, de comprendre pourquoi chaque pavé est là ou il est, et pourquoi le pas que je fais me rapproche de mon but.
Pour cela, je considère que l’usage d’une étiquette est à la fois une bonne chose, lorsqu’on est perdu et/ou qu’on se sent seul, et à la fois un frein à l'évolution personnelle. Qu’il faut aussi s’affranchir des limitations imposé par l’étiquette afin de découvrir sa vérité intime et unique.
C'est un enseignement que j'ai reçu d'un ami. Il m’a appris que l'usage de symboles aide énormément à comprendre quelque chose, car utiliser sa représentation simplifiée permet de mieux appréhender la forme générale de la chose complexe représenté.
Pour autant, c'est aussi un piège car on en arrive souvent à se poser des questions sur le fond du symbole et par se perdre dans son étude poussée, alors que la limite d'un symbole se définie souvent par son rôle apparent. Par ce qu’il nous évoque. Pour l’exemple, étudier le type de moteur de la voiture ne nous avancera pas à mieux comprendre la métaphore du chemin pavé.