Une sorcière, une vraie, vit au cœur de la commune (Vallon-en-Sully dans le département de l’Allier) dans la maison feuillue !
Marie des Bois est une sorcière, personnage qu’elle tente de réhabiliter dans les livres qu’elle écrit. Elle prépare Halloween (31/10/13).
Certains sont inquiets. D'autres sont effrayés. Il y a ceux qui s'en moquent. Et ceux qui sont sous le charme. Tous sont intrigués. Au centre de Vallon-en-Sully, dans une maison recouverte de vigne vierge, la maison feuillue, vit un personnage étrange : une sorcière ! Le mieux serait de la rencontrer pour percer le mystère. Abracadabra, que la sorcière apparaisse. Frapper à la porte s'avère plus efficace.
Marie des Bois se dessine dans l'encadrement. Elle est vêtue d'une longue robe en velours noir, d'un chapeau pointu. Ses yeux verts sont parés d'une poudre de même couleur, du rouge sculpte ses lèvres. Elle sourit.
Dans la maison feuillue, les tables accueillent de nombreuses citrouilles. Dans le salon, des fauteuils recouverts de tapisserie aux ressorts fatigués. Pas de télévision. « Cette maison est le bastion des traditions, clame Marie. Pourquoi enfermer le monde dans une lucarne ? » La sorcière n'aime pas les objets liés aux multimédias. Ils parasitent les énergies. Marie lutte avec succès : plus de réseau sur le téléphone portable.
Une question sérieuse pour commencer : Marie transforme-t-elle les crapauds en princes charmants ? Non ? Promis, l'auteur de ces lignes relâchera ceux enfermés dans le coffre de sa voiture où ils ont été capturés. Marie est une sorcière, pas une fée. Et les sorcières sont maléfiques, tout le monde le sait. Il ne fallait pas espérer.
« Non, les sorcières ne sont pas mauvaises, assure Marie.
Les sorcières sont les gardiennes des sources de mémoire et de savoirs. Elles vivent en harmonie avec la nature. Elles ont été noircies par l'Inquisition pour justifier les persécutions dont elles étaient victimes ».
Pour les réhabiliter, Marie écrit des livres. Elle se définit comme historienne des sorcières. Bien sûr, il y a des « mégères, êtres maléfiques qui font honte à la profession ». Inutile d'en parler.
Marie ne lance donc jamais de mauvais sorts… « Si, mais uniquement à ceux qui font du mal aux arbres ». Et quoi d'autre ? « Je tire les runes, explique-t-elle. Cela permet de voir ce qu'il y a à l'intérieur des personnes et de leur redonner confiance. »
Elle réalise des nouets bénéfiques (des protections).
Marie et celui dont l'amour l'accompagne « depuis plusieurs siècles », Joël Bernabel, se couchent à 6 heures chaque matin et se lèvent à midi. Marie parcourt les bois la nuit, à l'écoute des chouettes. Elle aime la lumière de la lune, des étoiles, mais pas celle des réverbères. « Celle-ci anéantit les bonnes énergies, commente-t-elle. À force de les regarder avec haine, j'ai fait exploser deux ampoules. »
La sorcière l'affirme : « Je suis une descendante de la fée Mélusine. » Serait-ce l'origine de ses dons ? « J'ai su très tôt que j'étais sorcière, explique Marie. Je n'ai jamais adhéré à la société. J'ai fui l'école. Je n'ai jamais travaillé car j'étais trop occupée à vivre. » En harmonie avec la nature.
Source : Magalie Lépinoux
Marie des Bois est une sorcière, personnage qu’elle tente de réhabiliter dans les livres qu’elle écrit. Elle prépare Halloween (31/10/13).
Certains sont inquiets. D'autres sont effrayés. Il y a ceux qui s'en moquent. Et ceux qui sont sous le charme. Tous sont intrigués. Au centre de Vallon-en-Sully, dans une maison recouverte de vigne vierge, la maison feuillue, vit un personnage étrange : une sorcière ! Le mieux serait de la rencontrer pour percer le mystère. Abracadabra, que la sorcière apparaisse. Frapper à la porte s'avère plus efficace.
Marie des Bois se dessine dans l'encadrement. Elle est vêtue d'une longue robe en velours noir, d'un chapeau pointu. Ses yeux verts sont parés d'une poudre de même couleur, du rouge sculpte ses lèvres. Elle sourit.
Dans la maison feuillue, les tables accueillent de nombreuses citrouilles. Dans le salon, des fauteuils recouverts de tapisserie aux ressorts fatigués. Pas de télévision. « Cette maison est le bastion des traditions, clame Marie. Pourquoi enfermer le monde dans une lucarne ? » La sorcière n'aime pas les objets liés aux multimédias. Ils parasitent les énergies. Marie lutte avec succès : plus de réseau sur le téléphone portable.
Une question sérieuse pour commencer : Marie transforme-t-elle les crapauds en princes charmants ? Non ? Promis, l'auteur de ces lignes relâchera ceux enfermés dans le coffre de sa voiture où ils ont été capturés. Marie est une sorcière, pas une fée. Et les sorcières sont maléfiques, tout le monde le sait. Il ne fallait pas espérer.
« Non, les sorcières ne sont pas mauvaises, assure Marie.
Les sorcières sont les gardiennes des sources de mémoire et de savoirs. Elles vivent en harmonie avec la nature. Elles ont été noircies par l'Inquisition pour justifier les persécutions dont elles étaient victimes ».
Pour les réhabiliter, Marie écrit des livres. Elle se définit comme historienne des sorcières. Bien sûr, il y a des « mégères, êtres maléfiques qui font honte à la profession ». Inutile d'en parler.
Marie ne lance donc jamais de mauvais sorts… « Si, mais uniquement à ceux qui font du mal aux arbres ». Et quoi d'autre ? « Je tire les runes, explique-t-elle. Cela permet de voir ce qu'il y a à l'intérieur des personnes et de leur redonner confiance. »
Elle réalise des nouets bénéfiques (des protections).
Une descendante de la fée Mélusine
Marie et celui dont l'amour l'accompagne « depuis plusieurs siècles », Joël Bernabel, se couchent à 6 heures chaque matin et se lèvent à midi. Marie parcourt les bois la nuit, à l'écoute des chouettes. Elle aime la lumière de la lune, des étoiles, mais pas celle des réverbères. « Celle-ci anéantit les bonnes énergies, commente-t-elle. À force de les regarder avec haine, j'ai fait exploser deux ampoules. »
La sorcière l'affirme : « Je suis une descendante de la fée Mélusine. » Serait-ce l'origine de ses dons ? « J'ai su très tôt que j'étais sorcière, explique Marie. Je n'ai jamais adhéré à la société. J'ai fui l'école. Je n'ai jamais travaillé car j'étais trop occupée à vivre. » En harmonie avec la nature.
Source : Magalie Lépinoux