GENERALITES
Le chaudron de Gundestrup est un chaudron datant du IIe siècle avant JC retrouvé en 1891 dans une tourbière du Jutland au Danemark. Il est constitué de l'assemblage de 13 plaques d'argent. ll est conservé au Musée national du Danemark de Copenhague dont il est une des pièces les plus célèbres. [1]
On a cru longtemps que ce chaudron provenait de la Gaule, mais il s'avère aujourd'hui qu'il aurait été fabriqué dans un atelier de l'Europe celtique orientale. On pense que ce chaudron était un trophée de guerre ramené au Danemark et jeté, à titre d'offrande, dans la tourbière où on l'a retrouvé. [2]
L'œuvre témoignerait d'une influence de l'art méditerranéen, d'une période de transition lors de laquelle les artistes gaulois adaptent l'art celtique à un nouveau mode d'expression sans renoncer à leurs valeurs propres. [3]
Ce chaudron est parcouru de nombreux motifs illustrant la mythologie celte. [1] Les représentations sur les plaques du chaudron de Gundestrup expriment symboliquement les mythes de la cérémonie pour laquelle le vaisseau d’argent était destiné. On sait que le chaudron est l’instrument principal de la cuisine des Celtes qui y font bouillir la viande et fabriquent la bière. Les documents littéraires irlandais mentionnent les chaudrons de Dagda et de Goibniou. Dans le pays de Galles, Branwu possédait un chaudron régénérateur. La décoration tout entière du vase d’argent de Gundestrup est en rapport étroit avec son usage religieux, sacrificiel. [4]
En plus de certaines figures divines, on trouve aussi des représentations d'animaux exotiques comme des lions, des éléphants ou des dauphins. [1]
DECORATION INTERIEURE
Cernunnos, le dieu aux bois de cerf, protecteur des forces de la nature, assis en tailleur, tient le serpent à tête de bélier dans une main, le torque dans l'autre. Il est entouré, à gauche, d'un cerf et d'un taureau, à droite, d'animaux symboliques divers : dauphin chevauché par un homme, lions affrontés... [2]
Personnage masculin le plus souvent interprété comme Taranis, dans son rôle de divinité suprême car tient une roue dans sa main droite. Divers animaux mythiques l'entourent : des chiens monstrueux, des griffons et un serpent à tête de bélier. [1] A sa droite, un guerrier au casque cornu, il s'agit peut-être du vaillant Cuchulainn, héros du vieux monde celtique. [2]
Sur le registre du bas, six guerriers en armes et trois joueurs de carnyx partent vers la mort. Au bout de leur course un chien les retient, tandis qu'un personnage gigantesque plonge dans une cuve le onzième combattant. Sur le registre du haut, les quatre dieux des saisons galopent à cheval vers l'éternité, de gauche à droite leurs emblèmes sont l'arc-en-ciel, les bois du cerf, le sanglier et le corbeau. Le premier pourrait être Loucetios, figurant le printemps et l'eau, le 2e cavalier pourrait être Cernunnos, figurant l'été et le feu, le troisième Teutatès, figurant l'automne et la terre et le quatrième Belenos, ayant pour emblème le corbeau, figurant l'hiver et l'air. [1]
On remarque une déesse au milieu de deux griffons, deux éléphants et un chien. Elle a les mains presque jointes entre les seins. Deux roues sont placées de part et d'autre de la déesse. [1]
La dernière plaque représenterait une tauromachie [1]
DECORATION EXTERIEURE [1]
Quatre dieux et trois déesses s'y trouvent. Il y avait à l'origine huit panneaux mais le dernier n'a jamais été retrouvé. Tous les dieux portent la barbe et ont les bras levés dans la posture de l'orant. Ce sont leurs divers attributs qui permettent de les différencier. Les quatre premiers dieux sont saisonniers.
1 - Le dieu tient par les coudes deux personnages vêtus de justaucorps rayés. Ceux-ci portent à bout de bras de petits animaux, probablement des sangliers. Il pourrait correspondre à Teutatès.
2 - Un dieu barbu soulève deux cerfs par les pattes arrières. Il pourrait être Cernunnos.
3 - Le personnage central lève ses bras en position d'Orant, poings fermés. Trois personnages dont un cavalier sont juchés sur les épaules de ce dieu.
4 - Le dieu tient en main deux dragons en forme d'hippocampe, tandis qu'une autre créature monstrueuse, dotée de deux têtes, se repaît de chair humaine.
Suivent trois déesses :
1 - Une première lève les bras comme les dieux, deux autres personnages féminins sont à ses cotés.
2 - Repliant ses bras sur sa poitrine, l'autre déesse a des personnages masculins auprès d'elle. Il sont parfois interprétés comme des époux.
3 - Elle est aussi parfois interprété comme Rhiannon car elle semble être proche des oiseaux. L'homme couché sur le dos dont le bras de la déesse semble constituer son bras hypertrophié est parfois interprété comme "Lugh à la longue main".
Sur le fond, on voit un taureau gisant, au dessus duquel un personnage brandit un glaive.
Dans le feuillage on aperçoit d'autres animaux notamment un chien et un lézard. [3]
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[1] Wikipédia - Chaudron de Gundrestrup
[2] JF BRADU - Les Celtes
[3] CNDP - Les Gaulois
[4] Encyclopédie Quillet - Chaudron de Gundestrup
Le chaudron de Gundestrup est un chaudron datant du IIe siècle avant JC retrouvé en 1891 dans une tourbière du Jutland au Danemark. Il est constitué de l'assemblage de 13 plaques d'argent. ll est conservé au Musée national du Danemark de Copenhague dont il est une des pièces les plus célèbres. [1]
On a cru longtemps que ce chaudron provenait de la Gaule, mais il s'avère aujourd'hui qu'il aurait été fabriqué dans un atelier de l'Europe celtique orientale. On pense que ce chaudron était un trophée de guerre ramené au Danemark et jeté, à titre d'offrande, dans la tourbière où on l'a retrouvé. [2]
L'œuvre témoignerait d'une influence de l'art méditerranéen, d'une période de transition lors de laquelle les artistes gaulois adaptent l'art celtique à un nouveau mode d'expression sans renoncer à leurs valeurs propres. [3]
Ce chaudron est parcouru de nombreux motifs illustrant la mythologie celte. [1] Les représentations sur les plaques du chaudron de Gundestrup expriment symboliquement les mythes de la cérémonie pour laquelle le vaisseau d’argent était destiné. On sait que le chaudron est l’instrument principal de la cuisine des Celtes qui y font bouillir la viande et fabriquent la bière. Les documents littéraires irlandais mentionnent les chaudrons de Dagda et de Goibniou. Dans le pays de Galles, Branwu possédait un chaudron régénérateur. La décoration tout entière du vase d’argent de Gundestrup est en rapport étroit avec son usage religieux, sacrificiel. [4]
En plus de certaines figures divines, on trouve aussi des représentations d'animaux exotiques comme des lions, des éléphants ou des dauphins. [1]
DECORATION INTERIEURE
Cernunnos, le dieu aux bois de cerf, protecteur des forces de la nature, assis en tailleur, tient le serpent à tête de bélier dans une main, le torque dans l'autre. Il est entouré, à gauche, d'un cerf et d'un taureau, à droite, d'animaux symboliques divers : dauphin chevauché par un homme, lions affrontés... [2]
Personnage masculin le plus souvent interprété comme Taranis, dans son rôle de divinité suprême car tient une roue dans sa main droite. Divers animaux mythiques l'entourent : des chiens monstrueux, des griffons et un serpent à tête de bélier. [1] A sa droite, un guerrier au casque cornu, il s'agit peut-être du vaillant Cuchulainn, héros du vieux monde celtique. [2]
Sur le registre du bas, six guerriers en armes et trois joueurs de carnyx partent vers la mort. Au bout de leur course un chien les retient, tandis qu'un personnage gigantesque plonge dans une cuve le onzième combattant. Sur le registre du haut, les quatre dieux des saisons galopent à cheval vers l'éternité, de gauche à droite leurs emblèmes sont l'arc-en-ciel, les bois du cerf, le sanglier et le corbeau. Le premier pourrait être Loucetios, figurant le printemps et l'eau, le 2e cavalier pourrait être Cernunnos, figurant l'été et le feu, le troisième Teutatès, figurant l'automne et la terre et le quatrième Belenos, ayant pour emblème le corbeau, figurant l'hiver et l'air. [1]
On remarque une déesse au milieu de deux griffons, deux éléphants et un chien. Elle a les mains presque jointes entre les seins. Deux roues sont placées de part et d'autre de la déesse. [1]
La dernière plaque représenterait une tauromachie [1]
DECORATION EXTERIEURE [1]
Quatre dieux et trois déesses s'y trouvent. Il y avait à l'origine huit panneaux mais le dernier n'a jamais été retrouvé. Tous les dieux portent la barbe et ont les bras levés dans la posture de l'orant. Ce sont leurs divers attributs qui permettent de les différencier. Les quatre premiers dieux sont saisonniers.
1 - Le dieu tient par les coudes deux personnages vêtus de justaucorps rayés. Ceux-ci portent à bout de bras de petits animaux, probablement des sangliers. Il pourrait correspondre à Teutatès.
2 - Un dieu barbu soulève deux cerfs par les pattes arrières. Il pourrait être Cernunnos.
3 - Le personnage central lève ses bras en position d'Orant, poings fermés. Trois personnages dont un cavalier sont juchés sur les épaules de ce dieu.
4 - Le dieu tient en main deux dragons en forme d'hippocampe, tandis qu'une autre créature monstrueuse, dotée de deux têtes, se repaît de chair humaine.
Suivent trois déesses :
1 - Une première lève les bras comme les dieux, deux autres personnages féminins sont à ses cotés.
2 - Repliant ses bras sur sa poitrine, l'autre déesse a des personnages masculins auprès d'elle. Il sont parfois interprétés comme des époux.
3 - Elle est aussi parfois interprété comme Rhiannon car elle semble être proche des oiseaux. L'homme couché sur le dos dont le bras de la déesse semble constituer son bras hypertrophié est parfois interprété comme "Lugh à la longue main".
Sur le fond, on voit un taureau gisant, au dessus duquel un personnage brandit un glaive.
Dans le feuillage on aperçoit d'autres animaux notamment un chien et un lézard. [3]
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[1] Wikipédia - Chaudron de Gundrestrup
[2] JF BRADU - Les Celtes
[3] CNDP - Les Gaulois
[4] Encyclopédie Quillet - Chaudron de Gundestrup