La survivance des Druides:
La période qui fit reconnaître officiellement les druides dans l'histoires fut celle de l'occupation du territoire qui fut nommé par Jules César "Gaule". Les romains annexèrent assez rapidement les peuples, surtout après la bataille d'Alesia entre les Arvernes et les Romains. La culture latine était déjà très populaire ou répandus dans ces territoires, suites aux échanges culturels, au commerce, aux alliances ou aux voyages. Le modèles de la culture Celto-Ligure était semble t'il assez répandus. Il est très intéressent de s'intéresser a la fondation de la ville de Marseille par exemple avec la colonie Grecs.
Ce fut donc par la "Pax Romana" que débuta la recherche des romains a propose des Druides, vu comme des sages, des philosophes, des astronomes, des prêtres, des musiciens, on dit qu'ils conseillaient les rois. Sollicités pour régler les conflits, ils enseignaient les lois de la vie et de l'univers aux jeunes gens. Par le respect qu'ils inspirèrent et le rôle particulier qu'ils tinrent dans l'ordre social, ils bénéficièrent de statuts privilégiés. Au regarde de la culture Romaine il semblerait que ce fut le cas. Ils leurs fallait mémoriser les principes du druidisme durant des années, l'enseignement était basé sur l'oralité et l'expérience.
Mais que s'est il passé lorsqu'ils ne font pas parler d'eux? La question de l'avant? Le savoir des Druides trouves ses traces et son origines dans les racines Indo-Européennes, dans les peuples près-romains et ce sont les romains et ceux de gaules qui ont précipité leur disparition, avec un changement de la structure de la société. Pour le continent suite a l'interdiction des druides du territoire romain de Gaule, sous la pression de la romanisation et le joug romain de Jules César.
L'histoire de France n'est pas toujours tendre avec les Gaulois, on les présente souvent comme des barbares mal dégrossis vivant dans des huttes de bois, et chassant du sanglier dans la forêt. Hors nous savons que ce regarde est celui porter de la civilisation romaine sur une partie d'elle même, elle qui a longtemps échanger avec ses compatriotes des Gaules et en dépit des échanges culturels et des similitudes tant sur la langue romaine ou les raffinement de leur productions artistiques, décoration d'objet usuel, bijoux, vêtements, vaisselle ainsi que des faisceaux d'éléments indiquant une vie sociale riche et raffinée. Jules César a écrit son "De Bello Gallico (de la Guerre des Gaules)" nous en apprend beaucoup sur ces peuples proche de la péninsule Italique. Il était très admiratif du personnage du druide au points de faire de l'Eduen Diviciacos l'un de ses conseillers, qu'il finit quand même par faire exécuter.
Il y a eu ensuite les compagnes de Britannia et le désire de conquête du peuple Breton, les Romains avec l'échec de leur désire de romanisé l'Irlande en passant par l'île de Mann, où ils furent repoussés par les Druidesses de l'îles. Elles qui protégèrent ainsi l'île verte. De même les romains n'ont jamais réussie a Romanisé l'Ecosse.
Les druides ont très vraisemblablement trouver refuges en Grande Bretagne et en Allemagne.
Le plus ancien témoignage sur les prêtres teutoniques, ou plutôt sur l’absence de prêtres, se trouve dans les paroles bien connues de César: "Ils n’ont pas de druides qui surveillent le culte divin et ne font pas fréquemment usage de sacrifices". La contradiction évidente entre ces mots et les données de Tacite n’a jamais été expliquée de manière satisfaisante. On a en effet prétendu que César avait simplement l'intention de créer un contraste entre les Teutons et les Gaulois, ces derniers étant habitués aux sacrifices fréquents et au sacerdoce organisé; mais de telles considérations ne modifient pas le fait qu'il nie expressément l'existence parmi les Teutons de prêtres «qui surveillent le culte divin», alors que, de Tacite, nous sommes absolument certains que de tels prêtres ont existé. Soutenir que dans le siècle et demi qui sépare César et Tacite, un développement prenant en compte cette différence est une hypothèse gratuite. Pour résoudre le problème, Otto Seeck suggère que les druides gaulois, chassés de la Gaule par la persécution romaine, ont traversé le Rhin et sont devenus le noyau de la prêtrise teutonique. Détournant la divination des mains des vieilles femmes, elles fondèrent un pouvoir toujours croissant et qui aurait pu mener à une théocratie si son cours n’avait pas été interrompu par une domination étrangère et par la propagation du christianisme. Aussi ingénieux soit-il, cette hypothèse ne s'harmonise pas avec les données disponibles: il n'y a pas une seule trace pour indiquer que les prêtres teutons étaient d'origine étrangère, ce qui n'aurait certainement pas échappé à l'œil de Tacite.
Il s'ensuit une période difficile ou les druides furent pourchassés et exécutés. La fameuse Pax Romana apporta bientôt avec elle une vision étriqué du monde et un désire de contrôle, d'uniformisation des sociétés par la romanisation et une nouvelle religion qui petit à petit se mit en place et les anciens dieux furent garder en privé, une partie d'entre nous purent échapper. Il y a des régions du monde ou le culte continua comme l'Irlande ou le druidisme fait partie de la culture, la croyance des Lepreuchaunes en Irlande, des Korrigans en Bretagne ou celle du Huldufolk en Islande en sont des signes de survivances.
L'histoire rapporte qu'après la percécusion des druides par les descendants des chefs et des soldats issus de la romanisation. Un grand nombre de druide restèrent fidèles a leur dieux et partirent, trouvèrent refugent en germanie ou en grande Bretagne auprès des Bretons. De même le roi Fergus II trouva refuge en Scandinavie avant de revenir dans la partie nord de la Britannia qui allait devenir l'Ecosse des années plus tard. De nombreux druides trouvèrent alors refuge dans l'île de Mona. En 61 après J-C, le gouverneur Romain Paulinus Suetonius fit construire des navires à fond plat afin de permettre à ses fantassins et cavaliers d'aller massacrer tous les habitants de l'île... Le destin s'acharnait sur les druides.
Des années plus tard, le monde était en plein changement. Les peuples scandinaves colonisèrent les îles aux nord de la grande Bretagne comme les peuples Jutes, Angles et Saxons l'avaient fait des années plus tôt. Avec la chute de l'empire Romain et l'arrivé des Francs les Bretons émigrèrent dans la Bretagne "Breizh". Des druides fameux comme "Cadoc" ou d'autre textes de la littérature Bretonne fond allusion à cette partie de l'histoire. En Irlande St Patrick qui avait été formé par les druides fit un travail remarcable pour associer l'ancienne et la nouvelle tradition et ainsi permettre à l'héritage des druides de perduré. En 574 Saint Colomba intervint en la faveur des "Filidh" (Bardes). Au pays de Galles le roi Howell II le Bon (916-950) mentionnait leurs rencontres dont les récits inspirèrent les romans de la Table Ronde. En 1136, Geoffroy de Monmouth écrivit son "Histoire de Bretagne". La première assemblée historique des bardes Gallois se réunit en 1176 au château de Cardigan. Le 1er Janvier 1344, le roi Edouard III convoqua une table ronde de Bardes. vers 1400, on cite une tentative de restauration du Druidisme Païen avec un nommé "Sion Cent". Vers 1450 se tint une assemblée de "Eisteddfod" de Bardes à Carmarthen. Ces réunions se poursuivirent de 1523 à 1568, malgré les persécutions des rois Henri V et Henri VIII d'Angleterre. Elisabeth Ier intervint pourtant dans les "Eisteddfodau" pour distribuer des licences aux Bardes afin de les récompenser.
Concernant l'histoire de France, l'empereur Charlemagne publia vers l'an 8OO un décret interdisant le culte des eaux, des pierres et des arbres. Le culte druidique en Bretagne fut épargné de cette interdiction car la région était sous la protection de la noblesses bretonnes. À l’époque la Bretagne fut régie par Nominoë Ceci assurera une douzaine d’années sans guerre entre Bretons et Francs… avant qu’avec le décès de Louis le Pieux et donc la fin de l’accord de 832, l’expansion territoriale bretonne ne reprenne de plus belle à partir de 843 ouvrant une nouvelle dynastie de rois bretons (Nominoë, Erispoë, Salomon, Alain le Grand), vainqueurs des rois francs et imposant aux Carolingiens de leur céder le Cotentin, l’Avranchin et les territoires à l’ouest de la Maine, ensuite les derniers arrivant à fondé des alliances et des colonies en Bretagne furent les Vikings et il en résulta la création du duché de Normandie et le développement du commerce a Nantes et avec les ports de commerces d’Irlande comme Cork ou Dublin. S'en suivie une époque de migration venu d'Irlande et de la Grande Bretagne. Ainsi que le rattachement de la Bretagne au royaume de France.
Alors qu'elle perdait son caractère acroamatique, la tradition druidique se trouva peu à peu transcrite par la force des choses. Il fut ainsi conservé dans des bibliothèque du château de Raglan, à l'ouest du Pays de Galles, des ouvrages écrits par des Bardes, notamment les écrits des grands Bardes Gallois du Moyen-âge. Qui furent traduit en Français par Jean Markale. Vers 1560, avec l'autorisation du châtelain Lord William Pembroke, un dénommé Llewelyn Sion of Llangewydd recopia quelques extraits de ces documents maintenant disparus, quelques noms sont restés: les livres d'Enion, le prêtre; de Taliesin, chef des Bardes; de Dafydd Ddu o Hiraddug (David le Noir); de Cyvarwydd; de Jonas Mynyw; d'Edyr Dafor Aur; de Sion Cent; de Rhys Goch (le rouge) etc... etc...
Ce trésor fut sauvé malgré l'acharnement de Cromwell (1599-1658) qui fit rechercher et détruire tous document ayant trait à la tradition druidique. Il en émergera quarante six triades théologiques reprises plus tard par Edward William, également Barde, mieux connu sous son nom d'initié, Iolo Morganwg, qui les publia avec ses propres poèmes. Ils seront repris dans un ouvrage intitulé "Bardaas" écrit par le Révérend J.Willams AbIthel (1862).
En Bretagne nous avons eu une personne qui comme Iolo Morganwg à fait un formidable travail de collectage des récits de la Tradition Bretonne, ce fut Anatole Le Braz avec son fameux livre "Légende de la Mort" ou il collecta des histoires sur l'autre monde et la mort en bretagne, notamment les "intersignes" des présages propre aux bretons et qui ne sont pas sans rappeler la divinations ou les augures des druides. Il a aussi écrit traduit d'ancien récit sur l'Ankoù le dieu-esprit Breton de la Mort ou l'Esprit psychopompe de la Mort en Bretagne ainsi que sur les C'hoarnerezed noz qui ne sont pas sans rappeler les Bean Shidhe en Irlande.
Pour en revenir aux triades bardiques de Iolo Morganwg peut on dire que ces triades représentent à elles seuls la spiritualité ou la philosophie des druides ? D'autant que pour survivre dans une société Chrétienne elles ont du être adapté pour un auditoire Chrétien. Cependant leur forme en triade du a leur construction ternaire son typiquement celtique, ce qui nous fait penser que c'est plus l'Eglise a ses début qui à emprunté au Druides et au Druidisme certainement encourager par les travaux de St Patrick et l'adaptation des coutumes ou l'ouverture des celtes sur les autres cultures et sur le monde.
Le retour officiel du Druidisme:
Le 22 Septembre 1717 John Toland réunit à la taverne du Pommier de Londres, les délégués de comtés du Royaume Unis, de l'Irlande et de a Bretagne Armoricaine dans le but de fédérer les différentes branches de l'Ancient Druid Order (l'Ancien Ordre des Druides). Cette réunion importante marqua le véritable renouveau du Druidisme qui n'était jusque là qu'en sommeil. Elle imprima en tout cas le fait qu'il existait toujours des bosquets et des assemblées de Druides de chaque côté de la manche. Suite a cela d'autre groupe vire le jour plus tardivement. En Gande-Bretagne, en Irlande, en Bretagne Armoricaine et de l'autre côté de l'océan Atlantique aux Etats Unis d'Amérique.
Sources:
"La part des Dieux, d'ou viennent les Druides?" par Gilbert Le Cossec.
"Les grands Bardes Gallois" traduction de Jean Markale.
"Le Druidisme éternel, retrouver le chemin initiatique de nos Ancêtres" par François Willigèns.
"Le Druidisme au Quotidien" par Viviane Le Moullec.
"Fêtes et rituels du Druidisme" par Viviane Le Moullec.
"Histoire secrète des Druides" par Bernard Rio.
"Les Druides un secret celtique bien gardé" par Morgan Brooks.
"An Triadoù, Triads of Bardism, Les Triades" Par Iolo Morganwg
"La religion des Celtes" Par Jan De Vries
"Les étoiles fixes dans la tradition Celtique" Par René Bouchet
"Les Traditions Celtiques, Doctrine initiatique de l'Occident" Par Robert Ambelain
La période qui fit reconnaître officiellement les druides dans l'histoires fut celle de l'occupation du territoire qui fut nommé par Jules César "Gaule". Les romains annexèrent assez rapidement les peuples, surtout après la bataille d'Alesia entre les Arvernes et les Romains. La culture latine était déjà très populaire ou répandus dans ces territoires, suites aux échanges culturels, au commerce, aux alliances ou aux voyages. Le modèles de la culture Celto-Ligure était semble t'il assez répandus. Il est très intéressent de s'intéresser a la fondation de la ville de Marseille par exemple avec la colonie Grecs.
Ce fut donc par la "Pax Romana" que débuta la recherche des romains a propose des Druides, vu comme des sages, des philosophes, des astronomes, des prêtres, des musiciens, on dit qu'ils conseillaient les rois. Sollicités pour régler les conflits, ils enseignaient les lois de la vie et de l'univers aux jeunes gens. Par le respect qu'ils inspirèrent et le rôle particulier qu'ils tinrent dans l'ordre social, ils bénéficièrent de statuts privilégiés. Au regarde de la culture Romaine il semblerait que ce fut le cas. Ils leurs fallait mémoriser les principes du druidisme durant des années, l'enseignement était basé sur l'oralité et l'expérience.
Mais que s'est il passé lorsqu'ils ne font pas parler d'eux? La question de l'avant? Le savoir des Druides trouves ses traces et son origines dans les racines Indo-Européennes, dans les peuples près-romains et ce sont les romains et ceux de gaules qui ont précipité leur disparition, avec un changement de la structure de la société. Pour le continent suite a l'interdiction des druides du territoire romain de Gaule, sous la pression de la romanisation et le joug romain de Jules César.
L'histoire de France n'est pas toujours tendre avec les Gaulois, on les présente souvent comme des barbares mal dégrossis vivant dans des huttes de bois, et chassant du sanglier dans la forêt. Hors nous savons que ce regarde est celui porter de la civilisation romaine sur une partie d'elle même, elle qui a longtemps échanger avec ses compatriotes des Gaules et en dépit des échanges culturels et des similitudes tant sur la langue romaine ou les raffinement de leur productions artistiques, décoration d'objet usuel, bijoux, vêtements, vaisselle ainsi que des faisceaux d'éléments indiquant une vie sociale riche et raffinée. Jules César a écrit son "De Bello Gallico (de la Guerre des Gaules)" nous en apprend beaucoup sur ces peuples proche de la péninsule Italique. Il était très admiratif du personnage du druide au points de faire de l'Eduen Diviciacos l'un de ses conseillers, qu'il finit quand même par faire exécuter.
Il y a eu ensuite les compagnes de Britannia et le désire de conquête du peuple Breton, les Romains avec l'échec de leur désire de romanisé l'Irlande en passant par l'île de Mann, où ils furent repoussés par les Druidesses de l'îles. Elles qui protégèrent ainsi l'île verte. De même les romains n'ont jamais réussie a Romanisé l'Ecosse.
Les druides ont très vraisemblablement trouver refuges en Grande Bretagne et en Allemagne.
Le plus ancien témoignage sur les prêtres teutoniques, ou plutôt sur l’absence de prêtres, se trouve dans les paroles bien connues de César: "Ils n’ont pas de druides qui surveillent le culte divin et ne font pas fréquemment usage de sacrifices". La contradiction évidente entre ces mots et les données de Tacite n’a jamais été expliquée de manière satisfaisante. On a en effet prétendu que César avait simplement l'intention de créer un contraste entre les Teutons et les Gaulois, ces derniers étant habitués aux sacrifices fréquents et au sacerdoce organisé; mais de telles considérations ne modifient pas le fait qu'il nie expressément l'existence parmi les Teutons de prêtres «qui surveillent le culte divin», alors que, de Tacite, nous sommes absolument certains que de tels prêtres ont existé. Soutenir que dans le siècle et demi qui sépare César et Tacite, un développement prenant en compte cette différence est une hypothèse gratuite. Pour résoudre le problème, Otto Seeck suggère que les druides gaulois, chassés de la Gaule par la persécution romaine, ont traversé le Rhin et sont devenus le noyau de la prêtrise teutonique. Détournant la divination des mains des vieilles femmes, elles fondèrent un pouvoir toujours croissant et qui aurait pu mener à une théocratie si son cours n’avait pas été interrompu par une domination étrangère et par la propagation du christianisme. Aussi ingénieux soit-il, cette hypothèse ne s'harmonise pas avec les données disponibles: il n'y a pas une seule trace pour indiquer que les prêtres teutons étaient d'origine étrangère, ce qui n'aurait certainement pas échappé à l'œil de Tacite.
Il s'ensuit une période difficile ou les druides furent pourchassés et exécutés. La fameuse Pax Romana apporta bientôt avec elle une vision étriqué du monde et un désire de contrôle, d'uniformisation des sociétés par la romanisation et une nouvelle religion qui petit à petit se mit en place et les anciens dieux furent garder en privé, une partie d'entre nous purent échapper. Il y a des régions du monde ou le culte continua comme l'Irlande ou le druidisme fait partie de la culture, la croyance des Lepreuchaunes en Irlande, des Korrigans en Bretagne ou celle du Huldufolk en Islande en sont des signes de survivances.
L'histoire rapporte qu'après la percécusion des druides par les descendants des chefs et des soldats issus de la romanisation. Un grand nombre de druide restèrent fidèles a leur dieux et partirent, trouvèrent refugent en germanie ou en grande Bretagne auprès des Bretons. De même le roi Fergus II trouva refuge en Scandinavie avant de revenir dans la partie nord de la Britannia qui allait devenir l'Ecosse des années plus tard. De nombreux druides trouvèrent alors refuge dans l'île de Mona. En 61 après J-C, le gouverneur Romain Paulinus Suetonius fit construire des navires à fond plat afin de permettre à ses fantassins et cavaliers d'aller massacrer tous les habitants de l'île... Le destin s'acharnait sur les druides.
Des années plus tard, le monde était en plein changement. Les peuples scandinaves colonisèrent les îles aux nord de la grande Bretagne comme les peuples Jutes, Angles et Saxons l'avaient fait des années plus tôt. Avec la chute de l'empire Romain et l'arrivé des Francs les Bretons émigrèrent dans la Bretagne "Breizh". Des druides fameux comme "Cadoc" ou d'autre textes de la littérature Bretonne fond allusion à cette partie de l'histoire. En Irlande St Patrick qui avait été formé par les druides fit un travail remarcable pour associer l'ancienne et la nouvelle tradition et ainsi permettre à l'héritage des druides de perduré. En 574 Saint Colomba intervint en la faveur des "Filidh" (Bardes). Au pays de Galles le roi Howell II le Bon (916-950) mentionnait leurs rencontres dont les récits inspirèrent les romans de la Table Ronde. En 1136, Geoffroy de Monmouth écrivit son "Histoire de Bretagne". La première assemblée historique des bardes Gallois se réunit en 1176 au château de Cardigan. Le 1er Janvier 1344, le roi Edouard III convoqua une table ronde de Bardes. vers 1400, on cite une tentative de restauration du Druidisme Païen avec un nommé "Sion Cent". Vers 1450 se tint une assemblée de "Eisteddfod" de Bardes à Carmarthen. Ces réunions se poursuivirent de 1523 à 1568, malgré les persécutions des rois Henri V et Henri VIII d'Angleterre. Elisabeth Ier intervint pourtant dans les "Eisteddfodau" pour distribuer des licences aux Bardes afin de les récompenser.
Concernant l'histoire de France, l'empereur Charlemagne publia vers l'an 8OO un décret interdisant le culte des eaux, des pierres et des arbres. Le culte druidique en Bretagne fut épargné de cette interdiction car la région était sous la protection de la noblesses bretonnes. À l’époque la Bretagne fut régie par Nominoë Ceci assurera une douzaine d’années sans guerre entre Bretons et Francs… avant qu’avec le décès de Louis le Pieux et donc la fin de l’accord de 832, l’expansion territoriale bretonne ne reprenne de plus belle à partir de 843 ouvrant une nouvelle dynastie de rois bretons (Nominoë, Erispoë, Salomon, Alain le Grand), vainqueurs des rois francs et imposant aux Carolingiens de leur céder le Cotentin, l’Avranchin et les territoires à l’ouest de la Maine, ensuite les derniers arrivant à fondé des alliances et des colonies en Bretagne furent les Vikings et il en résulta la création du duché de Normandie et le développement du commerce a Nantes et avec les ports de commerces d’Irlande comme Cork ou Dublin. S'en suivie une époque de migration venu d'Irlande et de la Grande Bretagne. Ainsi que le rattachement de la Bretagne au royaume de France.
Alors qu'elle perdait son caractère acroamatique, la tradition druidique se trouva peu à peu transcrite par la force des choses. Il fut ainsi conservé dans des bibliothèque du château de Raglan, à l'ouest du Pays de Galles, des ouvrages écrits par des Bardes, notamment les écrits des grands Bardes Gallois du Moyen-âge. Qui furent traduit en Français par Jean Markale. Vers 1560, avec l'autorisation du châtelain Lord William Pembroke, un dénommé Llewelyn Sion of Llangewydd recopia quelques extraits de ces documents maintenant disparus, quelques noms sont restés: les livres d'Enion, le prêtre; de Taliesin, chef des Bardes; de Dafydd Ddu o Hiraddug (David le Noir); de Cyvarwydd; de Jonas Mynyw; d'Edyr Dafor Aur; de Sion Cent; de Rhys Goch (le rouge) etc... etc...
Ce trésor fut sauvé malgré l'acharnement de Cromwell (1599-1658) qui fit rechercher et détruire tous document ayant trait à la tradition druidique. Il en émergera quarante six triades théologiques reprises plus tard par Edward William, également Barde, mieux connu sous son nom d'initié, Iolo Morganwg, qui les publia avec ses propres poèmes. Ils seront repris dans un ouvrage intitulé "Bardaas" écrit par le Révérend J.Willams AbIthel (1862).
En Bretagne nous avons eu une personne qui comme Iolo Morganwg à fait un formidable travail de collectage des récits de la Tradition Bretonne, ce fut Anatole Le Braz avec son fameux livre "Légende de la Mort" ou il collecta des histoires sur l'autre monde et la mort en bretagne, notamment les "intersignes" des présages propre aux bretons et qui ne sont pas sans rappeler la divinations ou les augures des druides. Il a aussi écrit traduit d'ancien récit sur l'Ankoù le dieu-esprit Breton de la Mort ou l'Esprit psychopompe de la Mort en Bretagne ainsi que sur les C'hoarnerezed noz qui ne sont pas sans rappeler les Bean Shidhe en Irlande.
Pour en revenir aux triades bardiques de Iolo Morganwg peut on dire que ces triades représentent à elles seuls la spiritualité ou la philosophie des druides ? D'autant que pour survivre dans une société Chrétienne elles ont du être adapté pour un auditoire Chrétien. Cependant leur forme en triade du a leur construction ternaire son typiquement celtique, ce qui nous fait penser que c'est plus l'Eglise a ses début qui à emprunté au Druides et au Druidisme certainement encourager par les travaux de St Patrick et l'adaptation des coutumes ou l'ouverture des celtes sur les autres cultures et sur le monde.
Le retour officiel du Druidisme:
Le 22 Septembre 1717 John Toland réunit à la taverne du Pommier de Londres, les délégués de comtés du Royaume Unis, de l'Irlande et de a Bretagne Armoricaine dans le but de fédérer les différentes branches de l'Ancient Druid Order (l'Ancien Ordre des Druides). Cette réunion importante marqua le véritable renouveau du Druidisme qui n'était jusque là qu'en sommeil. Elle imprima en tout cas le fait qu'il existait toujours des bosquets et des assemblées de Druides de chaque côté de la manche. Suite a cela d'autre groupe vire le jour plus tardivement. En Gande-Bretagne, en Irlande, en Bretagne Armoricaine et de l'autre côté de l'océan Atlantique aux Etats Unis d'Amérique.
Sources:
"La part des Dieux, d'ou viennent les Druides?" par Gilbert Le Cossec.
"Les grands Bardes Gallois" traduction de Jean Markale.
"Le Druidisme éternel, retrouver le chemin initiatique de nos Ancêtres" par François Willigèns.
"Le Druidisme au Quotidien" par Viviane Le Moullec.
"Fêtes et rituels du Druidisme" par Viviane Le Moullec.
"Histoire secrète des Druides" par Bernard Rio.
"Les Druides un secret celtique bien gardé" par Morgan Brooks.
"An Triadoù, Triads of Bardism, Les Triades" Par Iolo Morganwg
"La religion des Celtes" Par Jan De Vries
"Les étoiles fixes dans la tradition Celtique" Par René Bouchet
"Les Traditions Celtiques, Doctrine initiatique de l'Occident" Par Robert Ambelain