Brigid
Brigid était la déesse la plus puissante et la plus connue de la mythologie celtique.
On retrouve son nom avec des prononciations et des graphies très différentes selon la localisation géographique comme: Brighid, Brigit, Bríd, Brigid, Bride, Bridey, Briggidda, Brigantia dans le nord de l'Angleterre, Brigindo en Gaule...
Vénérée dans tout le monde celte, Brigid était était une déesse de la guérison et de la fertilité. En particulier, elle assistait les femmes en couches.
On raconte que, lors de sa naissance, au lever du soleil, un colonne de feu s'est elevée au dessus de sa tête de tell sorte qu'on aurait pu croire que sa maison natale était la proie des flammes. Ce rapport avec le feu se trouve aussi concrétisé par d'autres pratiques. Chaque soir la maitresse du logis en recouvrant le foyer de cendres demandait la protection de Brigid. Elle était aussi la patronne des forgerons.
CULTE.
Son culte fut particulièrement répandu en Irlande et dans le nord de la Bretagne insulaire. Un chroniqueur médiéval du Pays de Galles, a écrit qu'à son époque un feu a été maintenu allumé en permanence dans son sanctuaire de Kildare, en Irlande. Son culte a perduré bien après la christianisation de l'Irlande.
Elle fut assimilée à Sainte Brigitte patronne de l'Irlande qui naquit vers 453 mais aussi à Sainte Bride, sage-femme de la Vierge Marie. On prétendait d'ailleurs qu'elle pouvait nourrir les animaux sans diminuer pour autant la nourriture des hommes.
Brigid
Sainte Bride transportée à Bethléem afin de nourrir Jésus-Christ d'après John Duncan
Croix
La tradition de fabriquer des croix de Brigid la veille de Imbolc (le 1er février , période de lactation des brebis) s'est perpétuée. Ces croix sont faites de feuilles d'herbe ou de paille. L'apparence de la croix pouvait changer selon la tradition culturelle locale, mais la symbolique demeurait la même: la croix qui était suspendue dans la maison, devenait un talisman de protection contre les mauvais esprits et le feu.
AVATARS.
Dans la mythologie de l'Irlande celtique, Brigit est la divinité féminine unique ; elle est fille du Dagda . Sous le nom de Brigit, ou encore sous ceux de Dana, Ana ou Anu, elle est la mère des dieux et la patronne des poètes, des forgerons et des médecins. Mais Brigit n'est guère citée dans les textes mythologiques et épiques, parce qu'elle a été supplantée par sainte Brigitte, devenue patronne de l'Irlande à côté de saint Patrick. Sous d'autres noms, elle est un personnage important des principaux récits, en particulier dans l'ensemble qui a pour titre Tochmarc Étaine (« Courtise d'Étain »). Elle y apparaît sous les noms de Boand (bo vinda, « vache blanche ») et d'Étain / Eithne.
Sous le nom de Boand, elle est l'éponyme de la Boyne et la mère du dieu de la Jeunesse, Mac Oc ou Oengus, fruit de son adultère avec le Dagda. La légende raconte qu'après sa faute elle alla à la source magique de la Segais pour se purifier. Mais l'eau de cette source était si pure qu'elle brûlait comme le feu et nul ne pouvait en approcher sans l'accord de son propriétaire, Nechtan (autre nom d'Elcmar ?). Alors, Boand, par défi, fait le tour de la source dans le sens contraire de la marche du soleil. L'eau jaillit et la mutile, lui enlevant un œil, un bras et une jambe. Elle s'enfuit et, poursuivie par l'eau, provoque par sa course jusqu'à la mer le jaillissement de la Boyne.
Sous le nom d'Étain, elle est donnée en mariage à Midir. Mais la première femme de ce dernier, Fuamnach, la transforme par jalousie en une flaque d'eau, puis en un ver de taille infinitésimale qui, chassé par le vent, tombe dans la coupe de la femme d'un héros d'Ulster. La femme l'avale et donne naissance à Étain, non pas comme déesse mais comme simple femme. Dans cet état, Étain est reine d'Irlande et devient l'épouse du roi Eochaid. Plus tard, Midir reviendra enlever Étain à Eochaid et il l'emmènera définitivement dans l'Autre Monde.
Sous le nom d'Eithne, elle est la personnification allégorique de la souveraineté de l'Irlande, l'épouse de Lug. Mais, sous le nom de Morrigan, « Grande Reine », elle est la déesse de la Guerre et une satirique épouse du Dagda.
Sous le nom de Korrigan c'est la déesse guerrière, ou bien celle de la souveraineté.
Sous le nom de Macha elle est responsable de la faiblesse des Ulates
Source : mythologica.fr
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Imbolc (2 Février)
Tana http://www.traditionalwitch.net/home.html/_/esoterica/festivals-sabbats/imbolc-r33
© Traditional Witch 2006
Traduit et adapté de l'anglais par Iridesce
"Cette fête païenne a été christianisée en tant que Purification de la Vierge Marie au temple après son accouchement. On la connait aussi sous le nom de Chandeleur, ce qui tire son origine de l'ancienne coutume païenne consistant à allumer des torches en l'honneur de la Déesse de l'hiver. L'Eglise adapta cet usage en allumant des chandelles pour la Vierge Marie, et en disant une messe spéciale pour bénir les bougies qu'on utiliserait dans l'année pour le culte chrétien. Imbolc tire son nom gaëlique de la première traite des brebis, dont la lactation était le signe de l'arrivée prochaine du printemps. Certaines Sorcières traditionnelles préfèrent l'appellation de Fête des Lumières, ou de "Coup de fouet" (NdT : "Quickening" dans le texte original, littéralement : "stimulation", "accélération").
Dans la Sorcellerie traditionnelle, Imbolc, la Fête des Lumières, est une époque de naissance, de purification et d'initiation. C'est un moment propice au nettoyage de printemps, aussi bien spirituellement que matériellement, et pour chasser l'esprit de l'Ancienne Année. Certains opèrent pour cela un rituel de bannissement et nettoient ensuite le cercle, le lieu de rencontre ou leur propre espace sacré avec du sel. C'est également, d'après la tradition, la dernière sortie de la Chasse Tumultueuse. Si le rituel est accompli dehors, certains quittent les lieux en soufflant dans une corne et en faisant toutes sortes de bruits furieux sensés rappeler cette Chasse.
Cette fête est consacrée à la Déesse celte du feu et du soleil, Brigid. Christianisée sous le nom de Sainte Brigitte ou de Sainte Bride, elle passe pour avoir été la sage-femme ayant présidé à la naissance de Jésus, et avoir été sa mère nourricière. La légende de Sainte Brigitte dit qu'elle serait née 'ni dans la maison, ni en dehors de la maison", sa mère aurait accouché sur le seuil, un pied dehors et un pied dedans. Il est évident qu'on peut voir en Sainte Brigitte l'expression d'une Déesse née sur une frontière, une divinité de "l'entre temps" situé entre l'hiver et le printemps.
La Déesse Brigid avait de nombreux attributs. Elle régnait sur le feu sacré, la guérison, la prophétie, la poésie, la naissance des enfants et la forge. On peut établir un lien entre elle et une autre déesse celtique, Brigantia, "Puissante Reine", qu'on vénérait dans le Nord de la Grande-Bretagne, ainsi qu'avec Morrigane, la triple déesse de la guerre, de la mort et de la sexualité.
Pour certains Sorciers, Brigid incarne le rôle important de la Déesse Lumineuse. En tant que telle, elle est sensée incarner la spirale de la Main Droite. Elle est la polarité femelle de l'énergie créative qui entoure la Terrre, et sa présence se focalise à des endroits particuliers de la surface du globe. Des puits et des sources sacrés furent dédiés à Brigid une fois qu'il fut déterminé qu'ils ne pouvaient être contaminés par le mal cyclique libéré par la Terre Mère. Les Anciens peuples de nos îles savaient que la Déesse pure et chaste était à la fois la mère de l'inspiration et de la destruction. L'amour, la poésie et l'inspiration étaient grandement favorisées et renforcées en captant l'énergie des lignes de Ley à des moments appropriés.
Le principal symbole de Brigid est la roue solaire, ou roue de feu, et c'est une version de l'ancienne swastika qui représente la force de vie cosmique. La roue solaire de Brigid voyage de gauche à droite, dans le mouvement deosil du soleil, contrairement à la version nazie du symbole qui est inversée.
Cette roue solaire, faite de joncs entretissés, fait partie de la célébration d'Imbolc, et on la suspend volontiers au-dessus des portes, des fenêtres ou des berceaux pour en éloigner le mal.
La tradition des campagnes dit que les vipères sortent de leur nids pour la première fois le jour de la Chandeleur. Une ancienne comptine écossaise dit :
"Aujourd'hui c'est le jour de Bride,
Le serpent doit sortir du trou,
La Reine va sortir de la butte,
Je ne ferai pas de tort au serpent,
Le serpent ne me fera pas de tort."
("Today is the day of Bride,
The serpent shall come from the hole,
The Queen will come from the mound,
I will not molest the serpent,
The serpent will not molest me.")
Ceci symbolise l'émergence de la Déesse printanière hors de la Colline Creuse du Monde d'En-Dessous. Le serpent est le symbole de l'énergie de la terre qui recommence à s'écouler au travers du pays pour le fertiliser et y infuser une vie nouvelle.
Dans la mythologie celtique, la saison sombre qui s'étend de Samhain à Imbolc est régentée par la Cailleach, la Vieille Femme. On dit qu'elle vit sur la montagne Ben Nevis (NdT : en Ecosse, la plus haute montagne des îles britanniques) et que durant la Nuit d'Hiver elle lave son plaid jusqu'à ce qu'il soit blanc ; de ce lavage sont issues les premières neiges montagneuses. Elle possède également un Bâton ou une Baguette de Déflagration en prunellier qu'elle utilise pour détruire la végétation, faire tomber le feuillage des arbres et faire monter les vents hivernaux. Brigid et la Cailleach sont deux aspects de la Déesse, celle qui réside En-Dessous, la Mère Sombre, et celle qui réside Au-Dessus, la Déesse stellaire universelle.
Certains traditions soutiennent que la Cailleach et Brigid sont une seule et même Déesse. Durant la Veillée d'Imbolc, la Cailleach voyage jusqu'à Tir-na-nog (le pays de la Jeunesse Eternelle) et y trouve un puits de jouvence ; elle s'y abreuve et se transforme en une belle jeune fille, tandis que son bâton de déflagration noir se change en une baguette du guérison blanche. Au contact de cette baguette, l'herbe redevient verte et les perce-neiges commencent à fleurir.
Où que vous soyez à Imbolc, souvenez-vous que le Printemps s'en vient !"
Source : Iridesce in LWE
Brigid était la déesse la plus puissante et la plus connue de la mythologie celtique.
On retrouve son nom avec des prononciations et des graphies très différentes selon la localisation géographique comme: Brighid, Brigit, Bríd, Brigid, Bride, Bridey, Briggidda, Brigantia dans le nord de l'Angleterre, Brigindo en Gaule...
Vénérée dans tout le monde celte, Brigid était était une déesse de la guérison et de la fertilité. En particulier, elle assistait les femmes en couches.
On raconte que, lors de sa naissance, au lever du soleil, un colonne de feu s'est elevée au dessus de sa tête de tell sorte qu'on aurait pu croire que sa maison natale était la proie des flammes. Ce rapport avec le feu se trouve aussi concrétisé par d'autres pratiques. Chaque soir la maitresse du logis en recouvrant le foyer de cendres demandait la protection de Brigid. Elle était aussi la patronne des forgerons.
CULTE.
Son culte fut particulièrement répandu en Irlande et dans le nord de la Bretagne insulaire. Un chroniqueur médiéval du Pays de Galles, a écrit qu'à son époque un feu a été maintenu allumé en permanence dans son sanctuaire de Kildare, en Irlande. Son culte a perduré bien après la christianisation de l'Irlande.
Elle fut assimilée à Sainte Brigitte patronne de l'Irlande qui naquit vers 453 mais aussi à Sainte Bride, sage-femme de la Vierge Marie. On prétendait d'ailleurs qu'elle pouvait nourrir les animaux sans diminuer pour autant la nourriture des hommes.
Brigid
Sainte Bride transportée à Bethléem afin de nourrir Jésus-Christ d'après John Duncan
Croix
La tradition de fabriquer des croix de Brigid la veille de Imbolc (le 1er février , période de lactation des brebis) s'est perpétuée. Ces croix sont faites de feuilles d'herbe ou de paille. L'apparence de la croix pouvait changer selon la tradition culturelle locale, mais la symbolique demeurait la même: la croix qui était suspendue dans la maison, devenait un talisman de protection contre les mauvais esprits et le feu.
AVATARS.
Dans la mythologie de l'Irlande celtique, Brigit est la divinité féminine unique ; elle est fille du Dagda . Sous le nom de Brigit, ou encore sous ceux de Dana, Ana ou Anu, elle est la mère des dieux et la patronne des poètes, des forgerons et des médecins. Mais Brigit n'est guère citée dans les textes mythologiques et épiques, parce qu'elle a été supplantée par sainte Brigitte, devenue patronne de l'Irlande à côté de saint Patrick. Sous d'autres noms, elle est un personnage important des principaux récits, en particulier dans l'ensemble qui a pour titre Tochmarc Étaine (« Courtise d'Étain »). Elle y apparaît sous les noms de Boand (bo vinda, « vache blanche ») et d'Étain / Eithne.
Sous le nom de Boand, elle est l'éponyme de la Boyne et la mère du dieu de la Jeunesse, Mac Oc ou Oengus, fruit de son adultère avec le Dagda. La légende raconte qu'après sa faute elle alla à la source magique de la Segais pour se purifier. Mais l'eau de cette source était si pure qu'elle brûlait comme le feu et nul ne pouvait en approcher sans l'accord de son propriétaire, Nechtan (autre nom d'Elcmar ?). Alors, Boand, par défi, fait le tour de la source dans le sens contraire de la marche du soleil. L'eau jaillit et la mutile, lui enlevant un œil, un bras et une jambe. Elle s'enfuit et, poursuivie par l'eau, provoque par sa course jusqu'à la mer le jaillissement de la Boyne.
Sous le nom d'Étain, elle est donnée en mariage à Midir. Mais la première femme de ce dernier, Fuamnach, la transforme par jalousie en une flaque d'eau, puis en un ver de taille infinitésimale qui, chassé par le vent, tombe dans la coupe de la femme d'un héros d'Ulster. La femme l'avale et donne naissance à Étain, non pas comme déesse mais comme simple femme. Dans cet état, Étain est reine d'Irlande et devient l'épouse du roi Eochaid. Plus tard, Midir reviendra enlever Étain à Eochaid et il l'emmènera définitivement dans l'Autre Monde.
Sous le nom d'Eithne, elle est la personnification allégorique de la souveraineté de l'Irlande, l'épouse de Lug. Mais, sous le nom de Morrigan, « Grande Reine », elle est la déesse de la Guerre et une satirique épouse du Dagda.
Sous le nom de Korrigan c'est la déesse guerrière, ou bien celle de la souveraineté.
Sous le nom de Macha elle est responsable de la faiblesse des Ulates
Source : mythologica.fr
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Imbolc (2 Février)
Tana http://www.traditionalwitch.net/home.html/_/esoterica/festivals-sabbats/imbolc-r33
© Traditional Witch 2006
Traduit et adapté de l'anglais par Iridesce
"Cette fête païenne a été christianisée en tant que Purification de la Vierge Marie au temple après son accouchement. On la connait aussi sous le nom de Chandeleur, ce qui tire son origine de l'ancienne coutume païenne consistant à allumer des torches en l'honneur de la Déesse de l'hiver. L'Eglise adapta cet usage en allumant des chandelles pour la Vierge Marie, et en disant une messe spéciale pour bénir les bougies qu'on utiliserait dans l'année pour le culte chrétien. Imbolc tire son nom gaëlique de la première traite des brebis, dont la lactation était le signe de l'arrivée prochaine du printemps. Certaines Sorcières traditionnelles préfèrent l'appellation de Fête des Lumières, ou de "Coup de fouet" (NdT : "Quickening" dans le texte original, littéralement : "stimulation", "accélération").
Dans la Sorcellerie traditionnelle, Imbolc, la Fête des Lumières, est une époque de naissance, de purification et d'initiation. C'est un moment propice au nettoyage de printemps, aussi bien spirituellement que matériellement, et pour chasser l'esprit de l'Ancienne Année. Certains opèrent pour cela un rituel de bannissement et nettoient ensuite le cercle, le lieu de rencontre ou leur propre espace sacré avec du sel. C'est également, d'après la tradition, la dernière sortie de la Chasse Tumultueuse. Si le rituel est accompli dehors, certains quittent les lieux en soufflant dans une corne et en faisant toutes sortes de bruits furieux sensés rappeler cette Chasse.
Cette fête est consacrée à la Déesse celte du feu et du soleil, Brigid. Christianisée sous le nom de Sainte Brigitte ou de Sainte Bride, elle passe pour avoir été la sage-femme ayant présidé à la naissance de Jésus, et avoir été sa mère nourricière. La légende de Sainte Brigitte dit qu'elle serait née 'ni dans la maison, ni en dehors de la maison", sa mère aurait accouché sur le seuil, un pied dehors et un pied dedans. Il est évident qu'on peut voir en Sainte Brigitte l'expression d'une Déesse née sur une frontière, une divinité de "l'entre temps" situé entre l'hiver et le printemps.
La Déesse Brigid avait de nombreux attributs. Elle régnait sur le feu sacré, la guérison, la prophétie, la poésie, la naissance des enfants et la forge. On peut établir un lien entre elle et une autre déesse celtique, Brigantia, "Puissante Reine", qu'on vénérait dans le Nord de la Grande-Bretagne, ainsi qu'avec Morrigane, la triple déesse de la guerre, de la mort et de la sexualité.
Pour certains Sorciers, Brigid incarne le rôle important de la Déesse Lumineuse. En tant que telle, elle est sensée incarner la spirale de la Main Droite. Elle est la polarité femelle de l'énergie créative qui entoure la Terrre, et sa présence se focalise à des endroits particuliers de la surface du globe. Des puits et des sources sacrés furent dédiés à Brigid une fois qu'il fut déterminé qu'ils ne pouvaient être contaminés par le mal cyclique libéré par la Terre Mère. Les Anciens peuples de nos îles savaient que la Déesse pure et chaste était à la fois la mère de l'inspiration et de la destruction. L'amour, la poésie et l'inspiration étaient grandement favorisées et renforcées en captant l'énergie des lignes de Ley à des moments appropriés.
Le principal symbole de Brigid est la roue solaire, ou roue de feu, et c'est une version de l'ancienne swastika qui représente la force de vie cosmique. La roue solaire de Brigid voyage de gauche à droite, dans le mouvement deosil du soleil, contrairement à la version nazie du symbole qui est inversée.
Cette roue solaire, faite de joncs entretissés, fait partie de la célébration d'Imbolc, et on la suspend volontiers au-dessus des portes, des fenêtres ou des berceaux pour en éloigner le mal.
La tradition des campagnes dit que les vipères sortent de leur nids pour la première fois le jour de la Chandeleur. Une ancienne comptine écossaise dit :
"Aujourd'hui c'est le jour de Bride,
Le serpent doit sortir du trou,
La Reine va sortir de la butte,
Je ne ferai pas de tort au serpent,
Le serpent ne me fera pas de tort."
("Today is the day of Bride,
The serpent shall come from the hole,
The Queen will come from the mound,
I will not molest the serpent,
The serpent will not molest me.")
Ceci symbolise l'émergence de la Déesse printanière hors de la Colline Creuse du Monde d'En-Dessous. Le serpent est le symbole de l'énergie de la terre qui recommence à s'écouler au travers du pays pour le fertiliser et y infuser une vie nouvelle.
Dans la mythologie celtique, la saison sombre qui s'étend de Samhain à Imbolc est régentée par la Cailleach, la Vieille Femme. On dit qu'elle vit sur la montagne Ben Nevis (NdT : en Ecosse, la plus haute montagne des îles britanniques) et que durant la Nuit d'Hiver elle lave son plaid jusqu'à ce qu'il soit blanc ; de ce lavage sont issues les premières neiges montagneuses. Elle possède également un Bâton ou une Baguette de Déflagration en prunellier qu'elle utilise pour détruire la végétation, faire tomber le feuillage des arbres et faire monter les vents hivernaux. Brigid et la Cailleach sont deux aspects de la Déesse, celle qui réside En-Dessous, la Mère Sombre, et celle qui réside Au-Dessus, la Déesse stellaire universelle.
Certains traditions soutiennent que la Cailleach et Brigid sont une seule et même Déesse. Durant la Veillée d'Imbolc, la Cailleach voyage jusqu'à Tir-na-nog (le pays de la Jeunesse Eternelle) et y trouve un puits de jouvence ; elle s'y abreuve et se transforme en une belle jeune fille, tandis que son bâton de déflagration noir se change en une baguette du guérison blanche. Au contact de cette baguette, l'herbe redevient verte et les perce-neiges commencent à fleurir.
Où que vous soyez à Imbolc, souvenez-vous que le Printemps s'en vient !"
Source : Iridesce in LWE